Leontia Flynn – Sonnets

Édition bilingue

En août 2015, je n’avais traduit qu’un seul poème de Leontia Flynn, mais cela suffit à justifier notre rencontre, à Belfast.

Un projet sur la traduction du sonnet venait de se monter dans l’université à laquelle j’étais rattachée, sous la direction de Carole Birkan Berz. L’occasion de me pencher plus sérieusement sur les sonnets de Flynn, de l’inviter pour une lecture bilingue, et de faire publier le tout dans la foulée, chez Marguerite Waknine, en 2016.

Jamais aucun de mes projets éditoriaux ne s’est réalisé avec autant d’élan et de simplicité.

Sonnets, Leontia Flynn (traduction de Fanny Quément), Éditions Marguerite Waknine, 9 euros.

Extrait de ma postface :

« Cette voix distincte, directe et incisive, émouvante et puissante, mais jamais grandiloquente, je voulais qu’on l’entende aussi, d’une façon ou d’une autre et dans la mesure du possible, en français. […] Il ne s’agissait pas simplement de faire passer le sens d’une langue à l’autre, mais d’accueillir dans ma voix de traductrice, qui est tout de même un peu aussi la mienne, ce que j’entendais de cette voix poétique. Il fallait passer d’une voix à l’autre, devenir l’autre d’une voix, faire en sorte que la traduction s’ajuste bien au texte original, comme une bonne doublure sur mesure, différente et pourtant semblable. Qu’on y retrouve le sens comme le son et la frappe, que je place ma voix comme Leontia Flynn avait su placer la sienne. »